Le lien entre les délits et notre système capitaliste et déviant doit être nommé encore plus clairement. La phrase "Toutes les personnes responsables d’infractions sont des enfants de leur société" est tout à fait correcte, mais doit être précisée dans ce contexte. De même, il est important de dénoncer l'inefficacité de notre système pénitentiaire en ce qui concerne la réinsertion sociale des délinquant·es ; cette dénonciation implique également de thématiser le problème des tendances suicidaires en prison, car celles-ci sont le résultat évident d'un système pénitentiaire contraire aux droits de l'homme, qui doit être revu dans son intégralité et le plus rapidement possible.
Antrag: | De la justice et de l’injustice — Thèses sur le système judiciaire |
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Antragsteller*in: | David Rietzler, Jakub Walczak, Charlotte Günther, Nadine Aeschlimann (JUSO Stadt Bern) |
Status: | Modifiziert übernommen |
Verfahrensvorschlag: | Modifizierte Übernahme (Erklärung: Le CD est d’accord avec la pertinence de souligner les causes sociales de la criminalité. Cependant, il voit deux écueils dans la version actuelle de l’amendement. D’abord, en séparant la “finanzielle Notlage” de la “psychische Erkrankung”, il ne rend pas justice au caractère construit et social des maladies mentales. Cette essentialisation est dangereuse. De plus, les délits ne sont pas que la cause d’une situation difficile pour la personne : beaucoup d’actes de violence sont le résultat d’un pouvoir d’une personne autrice sur une personne victime. Ainsi, les violences sexuelles et sexistes, mais aussi les abus des employeurs sur les employés, etc.) |
Eingereicht: | 28.01.2024, 00:00 |